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L'UE doit lutter contre la traite d'êtres humains et protéger les victimes

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L'UE doit lutter contre la traite d'êtres humains et protéger les victimes

L'UE doit « accélérer et intensifier » les efforts pour résoudre la crise depuis le récent afflux en Europe de réfugiés fuyant la guerre.
26 Août 2015 Egalement disponible ici :
Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Antonio Guterres (à droite) accueille le Ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve (à gauche).

GENÈVE, 26 aout (HCR) - Le chef du HCR, António Guterres, a réitéré mercredi la nécessité de protéger les réfugiés fuyant vers l'Europe en les protégeant contre les passeurs et en créant un système efficace pour leur permettre de demander l'asile en toute légalité.

Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve à Genève, il a déclaré que ce type de système aiderait à remplacer l'approche actuellement « dysfonctionnelle » ayant cours au sein de l'Union européenne pour gérer l'afflux de réfugiés vers l'Europe.

« Si nous menons une répression contre les passeurs, si nous protégeons les victimes et que nous mettons en place un système pour permettre aux réfugiés de demander l'asile dans la légalité, alors nous réussirons (à mettre fin à cette crise) », a-t-il déclaré.

Cependant, il a ajouté que l'UE devait « accélérer et intensifier » les efforts pour résoudre cette crise.

Bernard Cazeneuve a évoqué avec Antonio Guterres les efforts importants et les mesures prises par les autorités françaises et britanniques pour répondre à la situation des migrants à Calais.

Il a souligné que la France et l'Allemagne s'étaient engagées à gérer l'afflux actuel de réfugiés conformément à leurs obligations internationales, tout en respectant pleinement les valeurs de responsabilité et de solidarité qui fondent l'Union européenne.

António Guterres a déclaré que le financement des efforts visant à aider les réfugiés syriens dans les pays de premier asile, comme le Liban et la Turquie, était bien en-dessous du montant recherché. Il s'élève actuellement à environ 41 pour cent des besoins. Le chef du HCR a appelé à examiner de nouveaux modes de financement alors que toutes les organisations humanitaires sont confrontées à une pénurie de fonds.

Par Jonathan Clayton